vendredi 25 février 2011

Conclusion énergie éolienne

Lors de cette étude nous avons modélisé un système global de génération d’électricité à partir d’énergie éolienne. Celle-ci a été suivie d’une commande adaptée en vue d’atteindre les meilleures performances.
Notre travail s’est déroulé selon les étapes suivantes :
-L’établissement d’un état de l’art relatif aux convertisseurs électromécaniques utilisant la MADA.
-L’étude aérodynamique donnant les bases théoriques justifiant le rôle de la MADA par son fonctionnement à la vitesse variable.
-L’établissement d’une stratégie de commande afin d’imposer des références de puissance actives et réactives, de permettre un fonctionnement à vitesse variable et de conforter ainsi notre problématique.
Plusieurs modes de contrôle ont été donc établis en vue de les comparer et d’en retenir le meilleur. Ceci a été fait avec l’intégration dans la comparaison de trois types de régulateurs. Ainsi, neuf structures de commande ont été réalisées, desquelles nous avons choisi la structure indirecte en boucle fermée de par sa robustesse et sa capacité à limiter les courants rotoriques donc à protéger le bobinage de la machine et le régulateur IP de par sa simplicité et de ses performances convenables.
-L’établissement de la cascade alimentant le rotor à partir du réseau. Celle-ci est composée d’un onduleur, d’un bus continu et d’un redresseur. Grâce à une commande adaptée nous avons pu imposer une référence sur la tension du bus continu mais aussi limiter les harmoniques injectées dans le réseau.
La synthèse des travaux afin de mieux cerner le projet. Cette étape s’est intéressée à l’optimisation du rendement de la MADA dans un système éolien (MPPT). Deux types de commandes ont été élaborés. Ils reposent sur deux principes différents.
L’un utilisant la vitesse du vent pour commander la MADA, l’autre estimant la valeur de la puissance active statorique de référence à partir de la vitesse mécanique de rotation de la machine. L’avantage que procure la deuxième méthode en terme de robustesse par rapport aux perturbations dues aux soudaines rafales de vent a été la raison de son choix lors de la simulation.
Nous avons pu noter alors, que la MADA fonctionnait d’une façon efficace dans les conditions auxquelles nous l’avons soumise. Cela prouve la viabilité de son application dans un système éolien.
Grâce à la commande en puissance active et réactive de la MADA, celle-ci devient un outil intéressant pour le gestionnaire du réseau. L’opérateur système est ainsi doté d’un dispositif qui lui est utile car ces puissances peuvent être positives ou négatives.
A travers cette étude nous obtenons non seulement un moyen générant de l’énergie avec un rendement optimal, mais aussi un outil améliorant et contribuant à la qualité du réseau.
Suite aux résultats obtenus dans cette étude, des perspectives intéressantes pouvant contribuer à l’amélioration du fonctionnement de la MADA sont envisageables:
-Etablissement d’un modèle de la MADA prenant en compte la résistance de phase statorique et la saturation magnétique.
-Utilisation d’autres types de régulateurs plus performants dans la commande du dispositif.
-Utilisation d’un algorithme de maximisation de la puissance captée par différentes techniques : Logique floue, réseau de neurones.
-L’intégration d’un système de stockage inertiel.
-L’étude des perturbations de la production de l’énergie éolienne vis à vis des déséquilibres du réseau.

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